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Bai Xianyong/ Pai Hsien-yung 白先勇

Présentation

par Brigitte Duzan, 20 novembre 2016

 

Ecrivain, dramaturge et critique, Bai Xianyong, ou Pai Hsien-yung comme lui-même préférait transcrire son nom, a une place à part dans les lettres taïwanaises. On l’a surnommé le « pionnier moderniste », ou « le pionnier mélancolique », pour le caractère avant-gardiste de ses écrits, et la tristesse qui en émane, liée à la nostalgie d’une époque, et d’une génération ayant réalisé que le retour au pays ne serait plus possible.

 

C’est en outre un personnage complexe, né dans une famille musulmane [1], élevé dans des écoles missionnaires catholiques, et converti aux pratiques de méditation bouddhiste aux Etats-Unis.

 

Vie

 

Bai Xianyong

 

Né en juillet 1937 dans le district de Lingui, à Guilin, dans le Guangxi (广西省桂林临桂县), en Chine continentale. Son père était un général célèbre de la Clique du Guangxi, autant rival que disciple de Chiang Kai-chek, Bai Chongxi/Pai Chung-hsi (白崇禧) ; son fils l’a décrit, dans son environnement familial, sous de sévères dehors confucéens, mais avec des moments de gentillesse. 

 

Le père de Bai Xianyong,

le général Bai Chung-hsi

 

A l’âge de sept ans, Bai Xianyong est diagnostiqué tuberculeux, ce qui l’oblige à vivre séparé de ses neuf frères et sœurs. Pendant la guerre contre le Japon, la famille se réfugie à Chongqing, puis à Nankin, avant d’aller s’installer à Hong Kong en 1948, puis à Taiwan en 1952.

 

En 1956, Bai Xianyong entre à l’Université nationale Cheng Kung (台湾省立成功大学) pour faire des études d’hydraulique, car il rêvait de participer au projet du Barrage des Trois-Gorges (三峡大坝) [2]. Mais, l’année suivante, il passe le concours d’entrée à la section de littérature étrangère de l’Université nationale de Taiwan (国立台湾大学), et se spécialise ensuite en littérature anglaise.

 

En septembre 1958, à la fin de sa première année d’étude, il publie sa première nouvelle, « Madame Chin » (《金大奶奶》), dans la revue Littérature (《文学杂志》) – une femme

au sort tragique, et réduite au silence, dans la vieille société féodale.

 

En 1960, avec plusieurs de ses camarades de l’Université nationale,dont Chen Ruoxi/ Ch’en Ho-hsi (陈若曦), Wang Wen-hsing (王文兴), Ouyang Tzu (欧阳子), etc, il lance la revue Littérature moderne (《现代文学》杂志) dans laquelle beaucoup de ses premières œuvres sont publiées.

 

En 1962, sa mère meurt ; il en était très proche et sa disparition l’affecte profondément. Il a expliqué sa profonde détresse après ses funérailles dans un texte intitulé « Retour brutal sur le passé » (《蓦然回首》) :

         母亲下葬后,按回教仪式我走了四十天的坟,第四十一天,便出国飞美了。”     

Après avoir enterré ma mère, selon les rites de l’islam, je suis allé sur sa tombe pendant quarante jours ; le quarante-et-unième, j’ai pris l’avion et suis parti aux Etats-Unis.

 

S’il part aux Etats-Unis, c’est pour étudier la théorie littéraire et l’écriture créative à l’Université de l’Iowa. Son père l’accompagne à l’aéroport, il ne le reverra plus. Après l’obtention de son master, il devient professeur de littérature chinoise à l’Université de Californie à Santa Barbara, et il n’en est plus parti, bien qu’ayant pris sa retraite en 1994.

 

Cependant, au début, il n’arrive pas à écrire. Ce n’est qu’après un voyage à Chicago à la fin de 1963, au moment de Noël, qu’il retrouve ses capacités créatrices. C’est alors qu’il écrit deux nouvelles, publiées en 1964.

 

Ecrits

 

Ces deux récits ont contribué à une meilleure compréhension de l’expérience des immigrés chinois dans l’Amérique de l’après-guerre.

 

Publiée en janvier 1964 dans la revue Littérature moderne, « Mort à Chicago » (《芝加哥之死》) raconte l’histoire en partie autobiographique d’un jeune Chinois, étudiant d’anglais à l’université de Chicago, qui, à la veille de la cérémonie de fin d’études, apprend que sa mère est décédée.

 

Publiée à la fin de l’année dans la même revue, la nouvelle « Pleasantville » (《安乐乡的一日》) dépeint la tristesse dépressive d’une immigrée chinoise qui vit dans une banlieue huppée de New York et se sent aliénée par l’américanisation de son mari et de sa fille. Les deux romans sont une satire subtile d’une culture américaine superficielle, très matérialiste, déroutante pour l’immigrant chinois qui en ressent un sentiment d’isolation.

 

Mais ce sont surtout ses nouvelles et romans des années 1970 qui ont marqué la littérature taïwanaise par leur caractère novateur à la fois dans le sujet et dans la forme.

 

Gens de Taipei et Garçons de cristal

 

1. Bai Xianyong est célèbre pour deux œuvres novatrices, l’une plutôt pour son style l’autre, pour son sujet. Son recueil de nouvelles « Gens de Taipei » (《台北人》), publié en 1971, se distingue en effet d’abord par un style qui mêle chinois classique et techniques modernistes, en particulier celle du flux de conscience.

 

Le recueil contient quatorze nouvelles que l’on trouve souvent traduites et publiées séparément :

- L’éternelle Beauté-des-Neiges 《永远的尹雪艳》(tr.)

- Une touche de verdeur 《一把青》

- Veillée du Nouvel An 岁除

- La dernière nuit de la taipanJin 《金大班的最后一夜》

- Un déferlement d’azalées rouge sang

《那片血一般红的杜鹃花》

- Elégie en mémoire des jours d’antan 《思旧赋鹃花》

- Thrène du mont Liangfu 《梁父吟》

- Fleur d’amour solitaire 《孤恋花》

- La gloire du Pont aux Fleurs 《花桥荣记》

- Pensée d’automne 《秋思》

- Un ciel constellé d’étoiles scintillantes

《满天里亮晶晶的星星》

- En ce jardin d’un rêve brisé 《游园惊梦》

- Nuit d’hiver 《冬夜》

- Funérailles nationales 《国葬》

(les titres français sont repris de la traduction d’André Levy)

 

Deux des dernières nouvelles sont particulièrement intéressantes, l’une pour la terrible nostalgie qui s’en dégage, l’autre pour sa construction et son style ; ce sont les deux les plus souvent traduites.

 

a) « Nuit d’hiver » (《冬夜》) est construite autour d’un dialogue, un soir de pluie hivernale, entre deux professeurs d’université, l’un, Yu Qinlei (余钦磊), resté à Taiwan où il enseigne la littérature anglaise, l’autre, Wu Zhuguo (吴柱国),

 

Gens de Taipei, édition 1985

(Pékin,中国友谊出版公司)

 

Gens de Taipei, édition 1999

(Shanghai 上海文艺出版社)

parti étudier aux Etats-Unis en 1948 – vingt ans auparavant - et resté enseigner là-bas. Il revient à Taipei donner des conférences, et va voir son vieil ami avec lequel il évoque les souvenirs de leur jeunesse.

  

Tous deux ont été parmi les étudiants qui ont participé aux événements du 4 mai, en 1919 ; ils ont même été parmi ceux qui ont mis le feu à la résidence de Cao Rulin (曹汝霖), le vice-ministre des Affaires étrangères de l’époque, et l’un des représentants de la Chine à la conférence de paix de Paris. Yu Qinlei est celui qui a sauté par-dessus le mur de la résidence, y a perdu ses chaussures et a continué nu-pieds. C’est ainsi qu’il a rencontré la plus belle étudiante de l’université normale de Pékin, qu’il a épousée…

 

Maintenant, dans l’hiver froid et pluvieux de Taipei, Yu Qinlei est un vieux professeur très seul, perclus de rhumatismes et couvert de dettes car il a dû emprunter pour payer des études à son fils ; il a perdu son épouse, et il a le regret éternel d’avoir eu un accident alors qu’il avait réussi à avoir une bourse de recherche et un visa pour les Etats-Unis. Wu Zhuguo y a passé vingt ans, il semble avoir mieux réussi, mais il est en fait très seul : sa femme est morte aussi, mais lui n’a pas d’enfant. Leurs amis ont subi peu ou prou le même sort. Tous les espoirs suscités par l’élan du 4 mai semblent n’être qu’illusion, finalement.

 

Il n’y a rien de plus triste que cette nouvelle, qui laisse une profonde impression de gâchis incommensurable et d’avenir inéluctablement bouché, sur fond d’infinis regrets, de ce qui aurait pu être et n’a pas été.

 

b) Dans la nouvelle précédente du recueil, « En ce jardin d’un rêve brisé » (《游园惊梦》) [3], c’est le style qui retient surtout l’attention, car la nouvelle est construite à la fois selon une technique de mise en abyme par le rêve qui rappelle « Le pavillon aux pivoines » (Mudanting《牡丹亭》) et selon la technique du flux de conscience développée par Virginia Woolf. Le titre renvoie également au « Dubliners » de James Joyce (1914) auquel le recueil est très souvent comparé [4].

 

La solitude à 17 ans

 

En outre, Bai Xianyong a recours au thème de l’opéra pour amener et cerner son sujet, comme dans le « Le rêve dans le pavillon rouge » : le personnage principal, Lan Tianyu (蓝田玉), est une ancienne actrice d’opéra kunqu qui était célèbre à Nankin du temps du gouvernement nationaliste ; son interprétation de l’air « En ce jardin d’un rêve brisé » avait ému un général veuf qui l’avait épousée. Elle est maintenant veuve, et au cours d’un banquet, « retourne à Nankin en esprit » et replonge dans « son rêve brisé » en entendant une chanteuse interpréter l’air, son rêve brisé n’étant autre qu’un rêve d’amour inabouti, comme dans le Pavillon aux pivoines.

 

Bai Xianyong mêle ici techniques chinoises classiques et technique moderne occidentale pour livrer un récit qui a lui-même la teneur du rêve, entre deux univers décalés autant dans le temps que dans l’espace [5]. Le thème de l’opéra

kunqu renvoie à la passion de l’écrivain pour ce type d’opéra (voir ci-dessous).

 

2. « Gens de Taipei » est suivi d’un autre recueil de nouvelles, publié en 1976, « La solitude à dix-sept ans » (《寂寞的十七岁》), et, en 1978, d’un recueil d’essais sanwen, « Retour brutal sur le passé » (《蓦然回首》). Mais, à partir de 1977, Bai Xianyong commence à publier le roman « Garçons de cristal » (《孽子》) sous forme de feuilleton dans la revue Littérature moderne, avant qu’ilsoit édité en entier en 1983.

 

On en trouve une première ébauche dans la nouvelle « Un ciel constellé d’étoiles scintillantes » (《满天里亮晶晶的星星》) du recueil Gens de Taipei. Le romanraconte l’histoire d’un groupe de jeunes homosexuels dans les années 1960 à Taipei, du point de vue de l’un d’eux, A-qing (阿青), qui a été chassé de chez lui par son père. Tous ont des personnalités attachantes et complexes, et ce petit monde de marginaux a même ses légendes emblématiques, comme l’histoire d’amour tragique entre Long-zi (笼子) et A-feng (阿凤).

 

Garçons de cristal, édition 1983

 

Souvenir des relations qui se nouaient dans l’ombre du Nouveau Parc de Taipei, le roman a fait scandale non seulement par son sujet, mais aussi par sa peinture d’une société cloisonnée, fermée,

 

Garçons de cristal, adaptation à la télévision 2003

 

étouffante, tout autant que par sa forme même et son style. Dans son ouvrage sur la production littéraire taïwanaise des années 1970-1990, Sandrine Marchand souligne la dimension politique du roman : « [Le Nouveau Parc] ne correspond pas seulement à des valeurs esthétiques, à un idéal hédoniste, c’est aussi un lieu de résistance politique. » [6] Depuis lors, il est devenu l’emblème du mouvement LBGT à Taiwan.

 

Importance et popularité

 

En 1971, la publication de « Gens de Taipei » a profondément modifié le paysage littéraire à Taiwan. Bai Xianyong est un pionnier au style complexe, moderniste mais sans rupture avec la tradition car nourri de classicisme. Il est l’une des figures les plus marquantes de la littérature contemporaine taïwanaise.

 

Cette importance est reconnue en Chine continentale aussi.Au moment de l’ouverture, après la Révolution culturelle, l’œuvre de Bai Xianyong a été l’une des premières à y être publiées. En juillet 1979, la revue Dangdai a lancé une nouvelle rubrique sur la littérature de la « province de Taiwan », avec pour commencer la première nouvelle du recueil des « Gens de Taipei ».

 

Bai Xianyong a été invité à donner des conférences à l’Université normale de Pékin, Trois de ses œuvres sont incluses dans la partie 1958-1978 de la Sélection de textes de littérature chinoise moderne (1949-1999) publiée par l’Université de Pékin en 2002. Ce sont trois récits qui reflètent la décadence de la haute société de Shanghai pendant la période républicaine. Ce n’est pas vraiment représentatif de sa thématique, mais c’est en ligne avec l’histoire de la période antérieure à 1949 telle qu’elle est enseignée en Chine continentale.

 

En avril 2000, une série de cinq livres ont été publiés par la maison d’édition Huacheng à Canton. Elle comprend des nouvelles, des essais, des pages de son journal intime, et même le roman « Garçons de cristal », plus une longue préface par Ouyang Tzu (欧阳子), un des membres, avec Bai Xianyong, du groupe fondateur de la revue Littérature moderne, dans les années 1950.

 

Théâtre

 

Quand il était enfant, Bai Xianyong a entendu à Shanghai le grand Mei Lanfang chanter l’opéra kunqu « En ce jardin d’un rêve brisé » (《游园惊梦》). Il en a gardé une passion pour le kunqu. Il a fait beaucoup de recherches et écrit sur le sujet, et en particulier sur le Mudanting (《牡丹亭》). Et, à partir de 2004, il a par ailleurs participé à la production de représentations des grands opéras comme « L’histoire du Pavillon de l’Ouest » (《西厢记》) de Wang Shifu (实甫) ou « Le Palais de la longévité » (《长生殿》), le chuanqi de Hong Sheng (洪昇) adapté en kunqu,

 

En mai 2014, Bai Xianyong a créé à Taipei une adaptation pour la scène de « Garçons de cristal », « Crystal Boys », dans une mise en scène de Tsao Jui-yuan (曹瑞原), réalisateur qui avait déjà signé l’adaptation télévisée diffusée par la chaîne télévisée nationale en 2003, mais dont c’était la première mise en scène de théâtre. Bai Xianyong a dû élaguer la narration complexe de son roman pour en tirer la trame d’une pièce de trois heures trente. Et tout ce qui ne peut être dit, dans cette

 

Crystal Boys, adaptation au théâtre 2014

histoire, est exprimé par la danse, devenue l’élément moteur de la pièce.

 

Influence

 

L’influence de Bai Xianyong s’étend aussi au cinéma. Nombre de ses œuvres ont été adaptées au cinéma, par des cinéastes attirés par ses écrits et sa personnalité.

 

C’est le cas de Xie Jin (谢晋), par exemple, dont l’un des derniers films, « Les derniers aristocrates » (《最后的贵族》), en 1989, est adapté de l’une des premières nouvelles de Bai Xianyong, Zhexianji (《谪仙记》), publiée dans un recueil éponyme en 1967 et traduite en anglais « Li T’ung, a Chinese Girl in New York ». Elle fait partie de la série de nouvelles écrites par Bai Xianyong à partir de 1964, sur la base de son expérience personnelle aux Etats-Unis.

 

Xie Jin avait le projet d’en adapter une autre, au cinéma mais aussi au théâtre, en l’occurrence la quatrième du recueil « Gens de Taipei » :« La dernière nuit de la taipan Jin » (《金大班的最后一夜》). Il est décédé avant d’avoir pu le faire, mais il a toujours dit son admiration pour l’écrivain, héritier comme lui d’une vieille famille, en déclin comme la sienne.

 


 

Traductions en français

 

- Gens de Taipei, quatorze nouvelles traduites par Henri Levy, Flammarion, coll. Lettres d’Extrême-Orient, 1997, rééd. Philippe Picquier coll. Picquier poche, 2000.

- Enfance à Guilin (Yu Qinsao 《玉卿嫂》), tr. par Francis Marche/Kong Raoyu, Alinéa 1987.

- Garçons de cristal, roman traduit du chinois par André Levy, Flammarion, coll. Lettres d’Extrême-Orient, 1995, rééd. Philippe Picquier coll. Picquier poche, 2003.

- Des étoiles scintillantes constellent le firmament, nouvelle traduite par Bernard Comentale, revue littéraire Harfang, Angers, n° 22, mai 2003.

 
 

Gens de Taipei, Flammarion 1997

 


 

Traductions en anglais

 

- Crystal Boys, tr. Howard Goldblatt. San Francisco: Gay Sunshine Press, 1990.

Whampoa Breed: Stories of the Chinese Diaspora.New York: Columbia University Press, 2003.

- Taipei People (bilingual edition), tr. Bai Xianyong/Patia Yasin. HK : The Chinese University Press 1999. [ reprint with Chinese of Wandering in the Garden, Waking from a Dream ]

- Wandering in the Garden, Waking from a Dream, tr. Bai Xianyong/PatiaYasin. Ed.George Kao. Bloomington: IUP 1982

 

Pour le détail des publications individuelles de nouvelles, voir MCLC Resource Center :

https://u.osu.edu/mclc/bibliographies/lit/translations-aut/a-c/

 


 

Adaptations au cinéma
 
1967 Lonely Seventeen 《寂寞的十七岁》 de Bai Jingrui 白景瑞
1984 The Last Night of Taipan Chin 《金大班的最后一夜》 de Bai Jingrui 白景瑞
1984 Madame Yu-Ching 《玉卿嫂》 de Zhang Yi 张毅

1985 Love, Lone Flower 《孤恋花》 de Lin Ching-chieh 林清介
1986 Outcasts 《孽子》 de Yu Kan-ping 虞戡平
1989 The Last Aristocrats 《最后的贵族》 de Xie Jin 谢晋
1998 My Rice Noodle Shop 《花桥荣记》 de Xie Yan 谢衍 avec Zhou Xun 周迅
 


 

A lire en complément

 

L’entretien accordé à Lettres de Taiwan, en mai 2014, lors de l’adaptation théâtrale de « Garçons de cristal » :

https://lettresdetaiwan.com/2014/05/21/bai-xianyong-jai-voulu-depeindre-des-sentiments-universels/

  


 

Bibliographie

 

Modern Chinese Writers : Self-portrayals, by Helmut Martin, Jeffrey C. Kinkley,  pp. 181-182

 

 


[1] Son patronyme Bai renvoie à une minorité ethnique du Yunnan. Son père se prénommait Omar.

[2] Initialement conçu par Sun Yat-sen, dans son grand projet de développement de 1919, l’idée du barrage a été reprise en 1956, après des inondations catastrophiques en 1954.

[4] Le critique Edward Gunn, par exemple a dit que, avec ces nouvelles, Bai Xianyong avait donné aux lecteurs de littérature taïwanaise quelque chose de comparable au « Dubliners » de James Joyce.

[5] Voir La poétique des parenthèses : lecture de « En ce jardin d’un rêve brisé » de Bai Xianyong à la lumière de « Mrs Dalloway » de Virginia Woolf, par Li Sher-Shiueh, tr. Hervé Denès/Isabelle Rabut, in La littérature taïwanaise, état des recherches et réception à l’étranger, sous la direction de Chan Hing-Ho et al, You Feng 2011, pp. 225-253.

[6] Sur le fil de la mémoire : littérature taïwanaise des années 1970-1990, par Sandrine Marchand, Tigre de papier 2009, p. 198.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

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