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Le 16 mars 2020, depuis Berlin où elle habite, l’écrivaine chinoise Yan Geling écrit une tribune sur l’épidémie de coronavirus. Elle emprunte trois caractères à un poème de Tang Wan : « man, man, man » , , (dissimuler, dissimuler, dissimuler) pour qualifier l’attitude des Chinois face à cette épidémie et les injustices qui ont frappé certains de ses compatriotes dont le docteur Li Wenliang. Publié sur des sites et dans des médias chinois, le texte est rapidement censuré. Parvenant à contourner la censure, il est finalement repris dans des médias étrangers dont le Berliner Bericht et des sites comme le China Digital Times.

 

 

La tribune...

 

 

 

Yan Geling, photo Su Tang 苏糖 ©

 

 

 

     

   

 

 

 

 

     

 

 

 

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