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Tian Han  田漢/田汉

1898-1968

Présentation

par Brigitte Duzan, 7 novembre 2021

 

Grand dramaturge né en mars 1898 dans le district de Changsha, dans le Hunan (湖南省长沙县), Tian Han est considéré comme l’un des trois grands fondateurs en Chine du théâtre parlé (huaju 话剧), avec Hong Shen (洪深) et Ouyang Yuqian (欧阳予倩).

 

À l’âge de neuf ans, il perd son père. En 1912, il entre à l’École normale de Changsha (长沙师范学院) et c’est là, encore étudiant, qu’il commence à écrire des pièces de théâtre.

 

En 1917, il part au Japon poursuivre ses études et, en 1916, entre à l’Ecole normale supérieure de Tokyo (东京高等师范学校) ; il se joint à l’association fondée par un groupe d’étudiants contestataires, Jeune Chine (少年中国学会). Il publie des pièces et des articles sur la littérature dans

 

Tian Han

leur journal. Sa première pièce est publiée en 1920 : « Fan Elin et Qiang Wei » (《梵峨琳与蔷薇》)

 

Son séjour en Chine sera déterminant. À Tokyo, il se retrouve comme nombre d’autres jeunes étudiants chinois dans un climat stimulant d’effervescence intellectuelle et culturelle ; il se lie d’amitié avec de jeunes écrivains et cinéastes japonais, dont Tanizaki [1].

 

En 1920, il est présenté à Guo Moruo (郭沫若) et participe à la fondation de la société Création (创造社). Il s’en éloignera après son retour en Chine, après une dispute avec Cheng Fangwu (成仿吾).

 

Il rentre en Chine en 1922. Il devient alors rédacteur à la maison d’édition Zhonghua (中华书局) et se tourne activement vers le théâtre.

 

Années 1920 : courtes pièces critiques

 

Tian Han a d’abord écrit des pièces en un acte sur des sujets relativement superficiels, déroulant des histoires d’amour contrarié entre jeunes de sa génération. C’est sans doute leur superficialité même qui leur a valu leur popularité, comme c’est souvent le cas. Un exemple-type est la première pièce, créée en 1922, « Une nuit au café » (《咖啡店一夜》) : Tian Han y dépeint une jeune fille fraîche débarquée de sa campagne trompée par un riche étudiant. Une autre pièce, de 1924,

 

Le Nanguo yuekan, 1928

 

« La nuit de la capture du tigre » (《获虎之夜》), se passe à la campagne, et décrit un père chasseur de tigre aussi terrible pour sa famille que pour les tigres.

 

Ces courtes pièces sont mises en scène et représentées par des groupes d’étudiants amateurs dans les années 1920, avec le concours actif de Tian Han lui-même dans leur production. C’est cette action pratique de promotion du théâtre nouveau qu’il développe en créant en 1928 la Société du Sud (南国社) avec le concours d’autres jeunes dramaturges comme Hong Shen et Ouyang Yuqian, Il organise alors des tournées dans les villes de Hangzhou, Suzhou, Nankin et même Canton, pour donner des représentations de ses pièces mais aussi de celles de ses amis, représentations doublées de la publication des pièces dans le mensuel de la société, le Nanguo yuekan (《南国月刊》).

 

Les quatre pièces qu’il crée en 1928 et 1929 vont au-delà des brèves histoires d’amour des débuts en faisant allusion à l’atmosphère politique et artistique de l’époque. Toutes ces pièces sont fondées sur l’argument de base que l’art est indissociable de la politique mais dans un style encore très mélodramatique :  

- dans « Tragédie au bord du lac » (《湖上的悲剧》),un jeune poète pleure la jeune femme qu’il a aimée et qui est « morte » trois fois : elle a survécu à des démonstrations estudiantines de Pékin où deux de ses amies ont, elles, trouvé la mort ; elle a simulé un suicide parce que son père lui a interdit d’épouser le poète, puis elle s’est vraiment suicidée en se sacrifiant sur la scène.

- « Une nuit à Suzhou »  (《苏州夜话》) a pour personnage principal un vieil homme dont la maison a été incendiée et la famille dispersée pendant les combats des seigneurs de guerre à Pékin en 1917. Il participe à l’Expédition du Nord contre les seigneurs de guerre en 1926, puis il va en Europe et, de retour en Chine, tente de gagner sa vie comme professeur d’enseignement artistique. La pièce a cependant des effets mélodramatiques appuyés, avec un dénouement heureux qui voit le père retrouver miraculeusement sa fille.

- Bien plus intéressante est « Mort d’une Star » (《名优之死》), pièce en trois actes initialement créée pendant l’hiver 1927 à Shanghai dans

 

Liu Hongsheng

laquelle Tian Han réussit à intégrer théâtre moderne et opéra traditionnel en s’inspirant de la vie d’un grand maître de l’opéra de Pékin des débuts de la République : Liu Hongsheng (刘鸿声), mort à Shanghai en mars 1921. À travers l’expérience tragique de cet artiste pauvre et malade, au talent gâché, Tian Han critique une société malade qui sacrifie les artistes.

 

Salomé interprétée par l’actrice Yu Shan

dans la production de Tian Han de 1929

(lllustration du Shidai huabao《时代画报》)

 

En 1929, Tian Han met en scène deux pièces adaptées l’une de la « Salomé » d’Oscar Wilde qu’il a traduite en 1921, l’autre de la « Carmen » de Bizet. Deux personnages féminins tragiques, emblématiques de la liberté revendiquée par la « femme moderne » traînant un léger parfum de scandale. En 1930, la Société du Sud est interdite par les Nationalistes.

 

Années 1930 : théâtre et cinéma de gauche

 

En mars 1930, Tian Han participe à la fondation de l’Association des dramaturges de gauche (中国左翼作家联盟) et en devient un membre actif. En 1932, il devient membre du Parti communiste.

 

Il écrit alors une série de pièces qui gardent un caractère un peu romantique comme « La Pluie des prunes » (梅雨) et « La Sonate au clair de lune » (《月光曲》). En même temps, il fait partie des dramaturges de gauche qui investissent alors les studios de cinéma, dont son ami Hong Shen (洪深). Il écrit des scénarios pour des films célèbres produits dans les studios de gauche, comme le film de 1933 « Trois femmes modernes » (《三个摩登女性》) , réalisé par Bu Wancang (卜万苍) à la Lianhua – film dont il ne nous reste que le scénario : l’histoire des relations entre un acteur de cinéma et trois femmes représentant des modèles-types de la « femme moderne » ; le film était interprété par les stars de l’époque : Jin Yan (金焰) dans un rôle proche du sien dans la vie, Ruan Lingyu (阮玲玉) et Chen Yanyan (陈燕燕), plus Li Zhuozhuo (ou Lai Cheukcheuk 黎灼灼) qui débutait au cinéma – elle était la nièce du cofondateur de la Lianhua, Li Minwei (ou Lai Man-wai 黎民偉).

 

Trois femmes modernes

 

1935-1949 : du théâtre de gauche à la résistance antijaponaise

 

Pendant cette période prolifique, certaines pièces ont connu un grand retentissement dans le contexte du théâtre de gauche, puis de la résistance antijaponaise.

 

Put Down Your Whip, tableau de Xu Beihong

 

L’un des exemples célèbres est la pièce « Put Down Your Whip » ou « Baisse ton fouet » (《放下你的鞭子》), une pièce patriotique de théâtre de rue écrite en 1932 par le dramaturge Chen Liting (陈鲤庭) devenu lui aussi scénariste, mais plus tard également réalisateur ; il réalisera en particulier en 1949 le film « Femmes côte à côte » (《丽人行》) sur un scénario de Tian Han.

 

La pièce de 1932 était inspirée d’une pièce antérieure en un acte de Tian Han mise en scène en 1928 par la Société du Sud et intitulée « Meiniang » (《梅娘》), c’est-à-dire Mignon. La pièce était en effet adaptée d’un épisode du roman « Wilhelm Meisters Lehrjahre » de Goethe dans lequel Wilhelm Meister vient en aide à la jeune Mignon qui chante et danse dans une troupe de saltimbanques. Qualifiée plus tard de « théâtre-fiction », la pièce trouvait sa place dans le contexte de la dramaturgie de Tian Han.

 

Quatre ans plus tard, Chen Liting en fait une pièce

anti-gouvernementale dépeignant les souffrances du peuple chinois aux prises avec des fonctionnaires véreux et des calamités naturelles. Dans cette première version de la pièce, la jeune Xiang Jie et son vieux père sont de misérables saltimbanques qui ont été chassés de chez eux par des inondations et un propriétaire aussi tyrannique que le gouvernement. Lors d’une représentation, comme Xiang Jie joue mal parce qu’elle est affaiblie par la faim, son père en colère la menace de son fouet ; alors un jeune spectateur (en fait un acteur déguisé) s’écrie, indigné : baisse ton fouet ! Alors père et fille content leur triste histoire qui émeut tout le monde ; à la fin le jeune homme exhorte l’assistance à résister à un gouvernement (le Guomingdang) qui réduit le peuple à la misère.

 

Après le mouvement de protestation du 9 décembre 1935 à Pékin demandant au gouvernement de résister activement à l’agression japonaise, la pièce a été réécrite dans un sens antijaponais. Xiang Jie et son père échappent ici à l’invasion japonaise de la Mandchourie, et le jeune homme à la fin en appelle à résister non plus au gouvernement du Guomingdang, mais à l’agression japonaise « pour ne pas finir comme les compatriotes de Mandchourie ». Après le massacre de Nankin en 1937, la ville est devenu le lieu de naissance de Xiang Jie.

 

Dans sa première version, la pièce fut un échec, mais elle connut un grand succès dans sa version antijaponaise. La pièce fut jouée par d’innombrables troupes pendant la guerre. L’actrice Wang Ying (王莹), que le rôle rendit célèbre, joua même la pièce dans une version anglaise à la Maison blanche pour le président Roosevelt. Elle a également inspiré nombre de peintres, dont, en 1939, le célèbre Xu Beihong (徐悲鴻) dont le tableau représente l’actrice qui était alors en tournée avec la pièce. Le tableau est devenu tellement célèbre qu’il a été édité en carte postale.

 

Mais avant cela, début 1933, le dramaturge (puis réalisateur) Cui Wei (崔嵬) en signa une nouvelle adaptation théâtrale, sous le titre « On the Hunger Line » (《飢餓線上》) où l’un des rôles était interprété par l’actrice Li Yunhe (李云鹤), future épouse de Mao plus connue sous la nom de Jiang Qing…

 

C’est alors que Tian Han écrit une nouvelle version de la pièce, en trois actes, intitulée cette fois « Mélodie du printemps » (《回春之曲》) dont la première eut lieu fin janvier 1935 au Grand Théâtre Jincheng de Shanghai. Malgré tout, c’est sous le titre « Baisse ton fouet » que la pièce est restée au répertoire, et dans une version révisée en 1936 par Cui Wei. Mais la pièce de Tian Han, comportait des chants sur une musique de Nie Er (聂耳) qui en faisaient une véritable pièce musicale dont le succès reste entier dans ses nouvelles représentations encore aujourd’hui.

 

Mélodie du printemps 《回春之曲》,

 édition 1935

 

La musique de la pièce Mélodie du printemps, version ballet 2005 :

 

 

Children of Troubled Times

 

Tian Han incorpore de la musique dans toutes ses pièces huaju de l’époque.  « Tempête sur le Yangtsé » (《扬子江的暴风雨》), écrit en 1934, est même un drame musical (歌剧).

 

En 1935 sort également un film qui fait date à plus d’un titre : « Children of Troubled Times » (《风云儿女》), adapté d’une pièce de Tian Han par son ami Xia Yan (夏衍) et réalisé par Xu Xingzhi (许幸之), avec dans les rôles principaux l’acteur et réalisateur Yuan Muzhi (袁牧之) et l’actrice Wang Renmei (王人美), célébrité de la scène musicale qui avait débuté au cinéma aux côtés de Jin Yan dans le film de 1931 « Two Stars of the Milky Way » (《银汉双星》).

 

Malgré cette débauche de talents, le film est cependant surtout resté dans les annales pour le chant qui en est

le leitmotiv : « La marche des volontaires » (《义勇军进行曲》), musique de Nie Er et paroles de Tian Han. Marche devenue l’hymne national chinois dont, dit-on, Tian Han griffonna les paroles en prison sur un bout de papier à cigarettes alors qu’il avait été arrêté par le Guomingdang, en février 1935.

 

À sa sortie de prison, il rejoint Wuhan où il prend, sous l’égide de Guo Moruo, la direction de l’unité théâtre et cinéma de la section Propagande littéraire du Conseil militaire national. En 1940, il est à Chongqing avant de partir pour Guilin où il passe le reste de la guerre.

 

À la fin de la guerre, il revient à Shanghai, puis, après un passage à Hong Kong, rejoint en 1948 les

 

Célèbre photo de Tian Han avec Nie Er au moment

de la création de la Marche des volontaires

forces communistes dans le nord-est.

  

Dramaturge dans la Chine nouvelle

 

En 1949, Tian Han est promu à diverses responsabilités dans le domaine théâtral et culturel. Il prend en particulier la direction de la première école de théâtre de la Chine populaire.

 

Le Serpent blanc

 

Il atteint l’apogée de son art théâtral avec le livret d’opéra qu’il termine en 1952 après une douzaine d’années de travail : « La Légende du Serpent Blanc » (《白蛇传》), d’après la légende du même nom. Le livret avait été précédé d’un autre livret d’opéra, celui du « Chant du pêcheur de la rivière Han » (《汉江渔歌》), opéra représenté à Guilin en 1944 qui avait remporté un grand succès.

 

L’opéra « La Légende du Serpent Blanc » est créé à Pékin en 1952 et le livret publié en 1955. L’opéra sera repris plusieurs fois à la scène, en 1964 pour la dernière fois avant la Révolution culturelle ; il sera adapté au cinéma en 1980, en un film éponyme réalisé par Fu Chaowu (傅超武) au studio de Shanghai.

 

Voir : De la légende au livret de Tian Han et de l’opéra au cinéma.

 

Guan Hanqing

 

Guan Hanqing, 1964

 

Après le Serpent blanc, Tain Han a écrit une pièce sur Guan Hanqing (关汉卿), l’un des grands auteurs de pièces zaju de la dynastie des Yuan, mort vers 1320. La plus connue de la douzaine de pièces qui nous restent de lui est « Le Ressentiment de Dou’e » (《窦娥冤》), en quatre actes et un prologue, qui fait intervenir le fameux juge Bao (包拯) et a par la suite été adaptée à l’opéra. En 1958, la pièce a été choisie pour faire l’objet d’une commémoration et elle a été donnée dans sa version originale, tandis que

la pièce biographique de Tian Han était jouée en mai au théâtre des Arts populaires de la capitale (北京人民艺术剧院).

 

On sait très peu de choses sur la vie de Guan Hanqing, sauf qu’il n’a vraisemblablement pas occupé de poste officiel et qu’il était attaché à une actrice à laquelle il a dédié des airs. Dans sa pièce en douze actes, Tian Han a librement élaboré une intrigue autour de cet amour du dramaturge pour la courtisane et chanteuse Zhu Lianxiu (朱帘秀). Dans l’ensemble, on lui reconnaît d’avoir su rendre l’atmosphère du théâtre et la vie des artistes de l’époque, mais la pièce est bâtie autour de longs discours sur le théâtre, avec beaucoup d’allusions historiques, donc surtout destinée à un public lettré.

 

Tian Han use de l’allégorie historique pour montrer que la mission des intellectuels, comme Guan Hanqing en son temps, est de critiquer le pouvoir, à ses risques et périls. Dans la version initiale, le dramaturge est condamné à l’exil et il y est suivi par l’actrice, mais dans la version révisée de 1961, les deux amants sont séparés au dernier moment.

 

Dernières pièces

 

En 1958, Tian Han adapte pour la scène le grand classique « Le Pavillon de l’Ouest » (Xixiangji 《西厢记》). En 1960, il écrit une pièce à la demande de Zhou Enlai sur l’histoire de la princesse Wencheng, princesse de la famille impériale qui, au 7e siècle, fut donnée comme épouse par l’empereur Tang Taizong à son homologue tibétain Songtsen Gampo. La pièce, « Princesse Wencheng » (Wencheng gongzhu《文成公主》), était sensée apporter des arguments en faveur de la présence chinoise au Tibet.

 

La dernière pièce de Tian Han est « Xie Yaohuan » (《谢瑶环》), créée en 1961. La pièce se passe sous le règne de l’impératrice Wu Zetian, au moment d’une révolte paysanne. Xie Yaohuan intervient en faveur des paysans qui étaient opprimés par des tyrans locaux. Elle réussit à les faire condamner, mais refuse les honneurs que lui offre l’impératrice et préfère rester auprès de son époux.

 

Le livret a été publié en 1963 aux éditions Dongfeng wenyi (东风文艺出版社). La pièce a été adaptée à la télévision en 1998 avec Siqin Gaowa dans le rôle de Wu Zetian, et en opéra de Pékin avec Du Jinfang (杜近芳) dans le rôle-titre.

 

Dècès en prison

 

Les pièces « Guat Hanqing » et « Xie Yaohuan » ont été utilisées comme pièces à conviction pour attaquer Tian Han avant même le début de la Révolution culturelle. Elle ont été jugées subversives, l’une parce qu’elle incitait à la critique du régime, l’autre parce qu’elle été considérée comme une attaque voilée contre Mao : un article publié le 1er février 1966 dénonça la pièce comme « une grande herbe empoisonnée » (田汉的《谢瑶环》是一棵大毒草). Mais il s’agissait aussi d’une attaque contre le théâtre traditionnel défendu par Tian Han [2].

 

Tian Han fut emprisonné dans une prison sous la responsabilité du plus sinistre des membres de la Bande des quatre, Kang Sheng (康生). Il y est mort en 1968 des mauvais traitements et du manque de soin alors qu’il était diabétique.

 


 

Principales pièces

 

1922 Une nuit au café (Kafeidian yi ye 《咖啡店一夜》)

1922 Avant le déjeuner (Wufan zhiqian 午饭之前)

1924 La nuit de la capture du tigre  (Huo hu zhi ye 《获虎之夜》)   

1928 Une nuit à Suzhou (Suzhou yehua 《苏州夜话》)

1928 Tragédie au bord du lac (Hu shang de beiju《湖上的悲剧》)

1929 Mort d’une star (Ming you zhi si 《名优之死》)

1929 Retour dans le Sud (Nan gui《南归》)

1932 La Pluie des prunes (Mei yu梅雨)

1932 La Sonate au clair de lune (Yueguang qu 《月光曲》)

1935 Tempête sur le Yangtsé (Yangzi jiang de baofeng yu《扬子江的暴风雨》)

1935 Mélodie du printemps (Hui chun zhi qu 《回春之曲》)

1935 Inondation (Hongshui《洪水》)

1937 Le Pont de Lugou (Lugou qiao 《芦沟桥》)

1942 Ballade d’automne (Qiu sheng fu 秋声赋)

1944 Le Chant du pêcheur de la rivière Han (Hanjiang yuge《汉江渔歌》) (opéra de Pékin)

1958 Guan Hanqing (《关汉卿》)

1960 La Princesse Wencheng (Wencheng gongzhu《文成公主》)

1963 Xie Yaohuan (《谢瑶环》)

 


 

Livret d’opéra

 

1952/55 Le Serpent blanc 《白蛇传》

 


 

Scénarios de cinéma

 

1927 Go to the People 《到民间去》 (inachevé)

1933 Trois femmes modernes (《三个摩登女性》) , réalisé par Bu Wancang (卜万苍)

1935 Children of Troubled Times (《风云儿女》), réalisé par Xu Xingzhi (许幸之)

        Film dont le thème musical est « La Marche des volontaires » (《义勇军进行曲》), paroles

        de Tian Han.

1949 Women Side by Side (《丽人行》), réalisé par Chen Liting (陈鲤庭).

1958 A Test of Love (《情探》), film réalisé par Huang Zumo (黄祖模), scénario coécrit avec

        An E (安娥), épouse de Tian Han.

 


 

Traduction

 

1921 Salomé d’Oscar Wilde.

 


 

À lire en complément

 

The Avant-Garde and the Popular in Modern China: Tian Han and the Intersection of Performance and Politics, by Liang Luo, University of Michigan Press, 2014.

https://books.google.fr/books?id=Nh3zAwAAQBAJ&pg=PA50&lpg=PA50&dq=Kisabur%C5%8D+

Kurihara+the+lust+of+a+serpent&source=bl&ots=4g6-LAyR-L&sig=ACfU3U2dLVK3b6lDhjNT4tD

3TpojG9fg3Q&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjivc3b4fTzAhVs8-AKHYplCbw4ChDoAXoECAIQAw#v=

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[1] Voir l’influence qu’ont exercée sur lui la littérature et le cinéma japonais dans sa conception du Serpent blanc :

http://www.chinesemovies.com.fr/films_Tian_Han_Fu_Chaowu_White_Snake_1980.htm

[2] Les deux pièces sont analysées par Rudolf Wagner dans son ouvrage The Contemporary Chinese Historical Drama : Four Studies, University of California Press, 1990. Numérisé, en ligne :

https://archive.org/details/bub_gb_7zFiHwkpo88C/page/n5/mode/2up

 

 

     

 

 

 

 

 

     

 

 

 

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